Histoire et Patrimoine

Avant de devenir une station balnéaire, Théoule s’adonna à la pêche. Elle ne groupait à l’origine qu’une trentaine d’habitations, et on ne pouvait y accéder que par un petit chemin, non carrossable, dit du Trayas. Aujourd’hui Théoule-sur-Mer est un creuset d’artistes inspirés par ses habitants et la beauté du site.

De lave en fusion aux villas du 19e

Entre Ligure et 1900 Théoule a subi les différentes fluctuations des divers rédacteurs de textes ou de cartes :
– sous l’occupation romaine : Tèle
– en 450 après J.C : Telle (par Saint Eucher dans ses mémoires)
– en 1636 : Theoulle (journal d’un religieux daté du 10 août 16′ – 16)
– en 1640 : Téoule (carte terrestre)
– en 1700 : Tuelle (plan de la rade)
– fin du XVIII : Teule et pointe de Teule (indiquées sur la carte de Cassini)
– en 1807 : Teoile (carte terrestre).

Théoule surgit de la nuit des temps, de la lave en fusion, qui a laissé ces rochers rouges si caractéristiques.
Théoule faisait partie du domaine du Seigneur de La Napoule et il en fut ainsi jusqu’à la révolution. Ses quatre ports avec leurs yachts et leurs quelques bateaux de pêche sont
venus remplacer les nombreux vaisseaux marchands et de guerre qui, au XVIIème siècle mouillaient dans cet important port naturel.

Sur ordre de Richelieu, une tour de défense fut construite au début du XVIIème siècle pour la défense de la Rade et des Iles. Elle fut détruite en grande partie quelques années plus tard pour des questions budgétaires.

Le Château de Théoule a été transformé au cours des siècles. Il a été édifié sur une ancienne Savonnerie construite au XVIIème dont il reste quelques vestiges dans le sous-sol, et a pris son architecture actuelle au cours des divers agrandissements édifiés depuis le début de ce siècle.

De lave en fusion aux villas du 19e

Entre Ligure et 1900 Théoule a subi les différentes fluctuations des divers rédacteurs de textes ou de cartes :
– sous l’occupation romaine : Tèle
– en 450 après J.C : Telle (par Saint Eucher dans ses mémoires)
– en 1636 : Theoulle (journal d’un religieux daté du 10 août 16′ – 16)
– en 1640 : Téoule (carte terrestre)
– en 1700 : Tuelle (plan de la rade)
– fin du XVIII : Teule et pointe de Teule (indiquées sur la carte de Cassini)
– en 1807 : Teoile (carte terrestre).

Théoule surgit de la nuit des temps, de la lave en fusion, qui a laissé ces rochers rouges si caractéristiques.
Théoule faisait partie du domaine du Seigneur de La Napoule et il en fut ainsi jusqu’à la révolution. Ses quatre ports avec leurs yachts et leurs quelques bateaux de pêche sont
venus remplacer les nombreux vaisseaux marchands et de guerre qui, au XVIIème siècle mouillaient dans cet important port naturel.

Sur ordre de Richelieu, une tour de défense fut construite au début du XVIIème siècle pour la défense de la Rade et des Iles. Elle fut détruite en grande partie quelques années plus tard pour des questions budgétaires.

Le Château de Théoule a été transformé au cours des siècles. Il a été édifié sur une ancienne Savonnerie construite au XVIIème dont il reste quelques vestiges dans le sous-sol, et a pris son architecture actuelle au cours des divers agrandissements édifiés depuis le début de ce siècle.

La légende du Contrebandier

Monsieur Gardanne a laissé son nom à une grotte naturelle. Le 10 avril 1863, le premier train fit son entrée en gare de Cannes et dès 1882, alors que sa population n’excédait pas 50 habitants, le quartier de Théoule se voyait doté d’une gare grâce à la beauté de son site enchanteur qui avait séduit le Conseil d’Administration de la compagnie PLM.

Les grands noms de Théoule-sur-Mer​

Théoule, son balcon sur l’Azur, ses rochers rouges, rouge du Porphyre mais aussi du sang des 11 marins du groupe naval d’assaut qui y sont morts lorsqu’ils ont débarqué dans la nuit du 14 au 15 août 1944 et dont les compagnons de cette longue nuit viennent perpétuer le souvenir chaque 15 août.

À proximité du monument aux morts sur lequel sont gravés les noms des 11 marins et surplombant le seul endroit des Alpes Maritimes où eut lieu une partie du débarquement de Provence, la commune a érigé une immense Croix de Lorraine en souvenir de l’Appel du 18 juin.

En 1888, grâce au don de la famille Pierron, le père François Virgili crée la Villa St Camille, maison d’accueil où vint se reposer Monsieur Abel Ballif, fondateur et premier président du Touring Club de France, qui, sous le charme de cette région, vint s’installer et finir ses jours à Théoule où il a été enterré dans le petit cimetière communal.

Importé d’Australie à la Bocca par un marin en 1864, le mimosa gagne rapidement Théoule où, au début du siècle, on trouve une des plus grandes exploitations du midi (plus de 4 000 arbres) : mimosa ambassadeur de la Côte d’Azur et de Théoule, où chaque année on retrouve 400 à 500 vététistes participant à l’épreuve de “la route du Mimosa”.

Théoule a su rendre hommage à un grand homme, le général Bertrand, héros de la résistance, ayant été plusieurs fois Maire de la commune, et à sa femme “Mary” (son nom de code de résistance). Homme et femme de l’ombre, qui permirent de découvrir le secret de cette extraordinaire mécanique Enigma utilisée par la Wermarcht pour déchiffrer les messages les plus secrets.

L’architecture des belles villas du début du 19ème, avec port La Galère au milieu du XXème siècle ou encore avec les maisons bulles d’Anti Lovag plus récemment, a su une nouvelle fois marquer et donner son cachet à Théoule sur Mer. L’histoire de Théoule sur Mer ne serait pas complète sans une pensée pour les grands noms qui vivent à Théoule, nous n’en citerons qu’un pour exemple, qui est un des mécènes : Pierre Cardin.